vendredi 16 décembre 2011

Agrégats du Secteur


- Production en habitat : durant le premier semestre 2011, le nombre d’unités produites s’élève à 67.072 dont 41.423 d’habitat social, contre 68.936 unités produites, dont 40.755 unités sociales, au cours de la même période en 2010. Quand au nombre d’unités en chantier, il a atteint 193.538 unités dont 96.653 unités sociales et économique au premier semestre 2011, contre 136.086 unités au premier semestre 2010, dont 87.845 unités sociales.

- Crédits à l’immobilier : A fin août 2011, l’encours de crédits à l’immobilier a enregistré un accroissement de 10,4% rapport à fin août 2010 ; ainsi, le montant du crédit à l-immobilier a représenté 202,96 MMDH et celui du concours à l’économie a avoisiné les 739,62 MMDH, soit un taux de contribution de 27,44%.

-Taux débiteurs : Les taux débiteurs appliqués par les banques aux crédits à l’immobilier (hors taxes) ont connu une diminution de 0,1 point durant le deuxième trimestre 2011 (6,35%) par rapport au deuxième trimestre 2010 (6,45%) et une augmentation de 0,15 point par rapport au premier trimestre 2011.

- Investissements directs étrangers à l’immobilier (IDEI) :
En 2010, les IDEI ont atteint 7,4 milliards de DH, soit une augmentation de 33,3% par rapport à 2009. Durant le premier trimestre 2011, les IDEI ont atteint 2,03 MMDH contre 1,83 MMDH durant la même période en 2010, soit une augmentation de 10,9%.

- Crédits accordés dans le cadre du Fogarim :
Jusqu’au 30 septembre 2011, 69.487 ménages ont bénéficié de la garantie du Fogarim pour un montant de 10,16 MMDH de prêts accordés.
En septembre 2011, le nombre de dossiers garantis dans le cadre du Fogarim s’élève à 1199 prêts en septembre 2010 soit une augmentation mois à mois de 71,04%.

La vie éco
    


mardi 13 décembre 2011

Les prix son chers mais les opportunités existent encore !

Le flux le plus important de demandes pour le haut standing, soit au niveau de la location (longue ou courte durée)  ou de l’achat, est concentré actuellement au niveau de Gauthier, Racine, Ain Diab, Bourgogne et Palmier… Pour la classe moyenne, la demande est plutôt dirigée vers Maârif extension, Beauséjour ou encore Belvédère.

Les prix affichés concernent les appartements «standing» neufs.
- Racine-Triangle d’or (Zerktouni El Massira, Abdellatif Benkaddour) Prix moyen 23000 DH/m²

- Gauthier prix moyen 19500 DH/m²
- Maârif Extension prix moyen 16500 DH/m²
- Palmier prix moyen 17000 DH/m²
- Bourgogne prix moyen 17500 DH/m²
- Les Hôpitaux prix moyen 16500 DH/m²
- Val fleuri prix moyen 17000 DH/m²
-
Dar Bouâzza prix moyen 14500 DH/m²

- Centre-ville, Mohammed V prix moyen 11000 DH/m²
- Bd Abdelmoumen prix moyen 15000 DH/m²
- Ain Diab, Corniche prix moyen 26000 DH/m²
- Bd d’Anfa prix moyen 20000 DH/m²
- Avenue 2 Mars prix moyen 16000 DH/m²
- Beauséjour prix moyen 14000 DH/m²
- Bouskoura Nouaceur prix moyen 10000 DH/m² 

Mag.Challenge  

  
    

lundi 12 décembre 2011

Paradoxes

En traitent de l’actualité su secteur immobilier, on se retrouve face à plusieurs paradoxes. En effet, alors que depuis 2008 la promotion immobilière s’enlise un peu partout dans le monde, ici la profession semblait résister al conjoncture défavorable qui a sévi ces trois dernières années.
Certes, les banques avaient serré la vis en matière de financement de la promotion immobilière, compte tenu des risques que le secteur a commencé à présenter, sachant que leurs consœurs étrangères s’étaient dangereusement exposer sur l’immobilier. Mais contrairement a nombreux pays développés, le Maroc semble suivre l’exemple d’autres contrées émergentes en bâtissant tous azimuts, le pays ressemblait en effet à un immense chantier, et les acquéreurs répondaient à l’appel. Malgré les sempiternels problèmes les opérateurs érigeaient moult projets. L’état s’efforçait d’encourager cet essor.
Aujourd’hui, alors que le pays développés s’apprête à entrer en récession, l’économie national devrait réaliser un taux de croissance supérieure à 4%. A en croix certains spécialistes, la crise qui avait pointé son nez en début d’année serait révolue et les indicateur sectoriel sont au vert. Or, d’autres acteurs se montrent carrément moins optimiste et relativement cette apparente embellie. Pour ces dernier, peu importe que les crédits immobiliers aient progressé de 11,7% à fin septembre.
Ce réalisme paradoxal est en fait un pragmatisme de situation. En effet, en la matière, il est sans doute judicieux de raisonner au cas par cas plutôt que de manière globale. De la sorte, la réalité sera surement d’un autre ordre. Plutôt que d’êtres orientée par la dictature des chiffres, elle laissera apparaître son vrai visage. De la sorte, les situations seront dissemblables dans telle ou telle clientèle, qu’il s’agisse de résidence principale ou secondaire.
Ces pourquoi la vie éco a privilégié une approche concrète en ciblant des projets précis, tout en ayant conscience que cette démarche ne peux pas être exhaustive. Néanmoins, elle a le mérite d’offrir une expérience de terrain plutôt qu’une kyrielle de données. Car comme chacun le sait, en matières de statistiques on peut pratiquer de la gymnastique et faire dire au chiffres ce que l’on désire ! C’est d’ailleurs très révélateur de notre époque poste-moderne, essentiellement prédominer par le règne du quantitatif au détriment du qualitatif. Dans cet constater combien après s’êtres lancés dans des projets de haute standing (avant la crise de 2008), plusieurs promoteurs on changé leur fusil d’épaule en investissant dans l’habitat social, puisque ce dernier offrait des mesures incitatif. Avec un déficit de prés de 700 000 logement, sachant que 140 000 unités seulement sont en chantier à fin septembre, c’est l’euphorie jusqu’en… 2020 ! Il n’en va pas de même pour le moyen standing car il s’agit la du segment le plus épineux, malgré une forte demande, quand au résidentiel haut de gamme, les projets enclenchés suivent leur cours sans pour autant que d’autres (aussi pharaoniques) émergent.
Sans vouloir schématiser, disons que nombreux sont les promoteurs qui investissent là ou l’opportunité du gain est sûre. D’ailleurs, l’un d’entre eux nous avouait qu’en France, rare étaient ses confrères qui pouvaient escompter marger au delà de 6 % … alors qu’ici l’operateur ne tentera guère le coup si son bénéfice n’oscille pas entre 15 et 25 %, du montant total du prix de vente. De surcroit, on a de plus en plus tendance à privilégier la quantité à la qualité, au risque de construire des cités ou les qualités humaines, urbanistiques et environnementale seront délaissées (rentabilité oblige). Néanmoins, à travers les cas précis que cette édition spéciale met en exergue, la vie éco a tenu à démontrer que sous les cieux marocains tout était possible, tant que les potentialités existe et que les forces vives débord d’enthousiasme .malgré un climat général morose, la promotion immobilières évolue vers un horizon dénué (pour l’instant) de nuages

la vie éco